vendredi 27 août 2010

L’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue ISFM

L’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue ISFM
L’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM) accompagne les médecins tout au long de leur cursus professionnel après leur formation de base et l’obtention du diplôme de médecin. L’ISFM veille à leur offrir, dans le cadre de la formation postgraduée, les conditions nécessaires à l’acquisition de compétences spécifiques dont ils ont besoin pour exercer leur profession en toute responsabilité. L’ISFM régule également les principes de la formation continue que les médecins doivent suivre tant qu’ils sont en activité afin de conserver les compétences acquises et de les mettre à jour sur la base de l’évolution de la médecine. La population suisse pourra ainsi compter sur des soins de qualité élevée, à l’avenir également. L’ISFM est un institut autonome de la FMH.

Les trois étapes de la formation professionnelle médicale

Formation prégraduée

La formation universitaire (études de médecine) transmet les bases de la profession médicale. Elle se termine par l’obtention du diplôme fédéral de médecin qui donne le droit d’exercer la médecine à titre non indépendant dans un hôpital ou un cabinet médical.



Formation postgraduée

La formation postgraduée augmente la compétence professionnelle en permettant une spécialisation dans une discipline médicale spécifique. Elle commence après la fin des études de médecine et se termine avec le titre fédéral de formation postgraduée. La détention de ce titre est la condition nécessaire à l’exercice de la médecine à titre indépendant.



Formation continue

La formation continue permanente garantit l’actualisation des connaissances et de la compétence professionnelle. Elle commence avec l’obtention d’un titre de formation postgraduée et dure jusqu’à l’abandon de l’activité médicale.

Fédération des médecins suisses FMH

FMH est l’association professionnelle du corps médical suisse et l’organisation faîtière des sociétés cantonales de médecine et des sociétés de discipline médicale. Elle compte plus de 34 000 adhérents, ce qui représente environ 95% des médecins de Suisse.
Protagoniste majeur du domaine de la santé publique, la FMH s’engage en faveur d’un système de santé de qualité élevée et financièrement viable sur lequel puisse compter la population suisse d’aujourd’hui mais aussi celle de demain. Au niveau politique, la FMH se bat pour une prise en charge médicale durable caractérisée par la qualité des soins et par son économicité. En tant qu’organisation professionnelle, la FMH défend les intérêts de ses membres vis-à-vis des autorités et du public.
Les activités de la FMH sont variées et tiennent compte des besoins de toute la profession. L’une de ses tâches les plus importantes est la réglementation et la surveillance de la formation postgraduée. La FMH a créé l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM) à cet effet. En tant qu’association professionnelle, la FMH joue également un rôle déterminant dans l’élaboration et la maintenance des structures tarifaires, définit les principes essentiels dans la recherche sur la fourniture de soins médicaux et intervient de façon anticipative dans l’assurance qualité médicale. Elle s’engage par ailleurs avec force dans le domaine de la prévention et de la promotion de la santé.
Un diplôme fédéral de médecin ou équivalent est indispensable pour adhérer à la FMH. Les membres ordinaires adhèrent simultanément à l’une des organisations de base. Ce sont les 24 sociétés cantonales de médecine, l’Association des médecins dirigeants d’hôpitaux de Suisse (AMDHS) et l’Association suisse des médecins-assistant-es et chef-fes de clinique (ASMAC).

Relations internationales – une expérience enrichissante à l’étranger

Relations internationales – une expérience enrichissante à l’étranger

Tout médecin désireux d’exercer une activité médicale à l’étranger est confronté à de nombreuses dispositions et directives. Pour les médecins étrangers, le parcours menant à une activité médicale en Suisse est également jonché d’obstacles. Quelles dispositions légales sont applicables? Quelles sont les autorités compétentes? Quels diplômes étrangers sont reconnus? Où obtient-on les autorisations nécessaires? L’aide-mémoire de l’ISFM fournit un premier aperçu et aide à trouver ses repères parmi les conditions-cadres légales et les institutions compétentes de Suisse.
http://www.fmh.ch/files/pdf4/Wegleitung_f_150710.pdf

concept

http://www.fmh.ch/fr/formation-isfm/formation_postgraduee/
concepts_formation/titres_de_specialiste_doc.html




http://www.fmh.ch/fr/formation-isfm/formation_postgraduee/etablissements_formation/liste_des_cabinets_de_medecins_doc.html

http://www.fmh.ch/files/pdf4/amprax_kt.pdf

Formation continue – apprentissage tout au long de la vie

Formation continue – apprentissage tout au long de la vie




La formation continue permanente est indispensable pour exercer la profession de médecin avec compétence. La recherche, les connaissances et la pratique médicales évoluent si rapidement que la formation continue est ancrée comme un devoir professionnel dans la loi sur les professions médicales (LPMéd) depuis 2007.


La FMH et ses sociétés de discipline médicale ont réglé les principaux principes et conditions-cadres de la formation continue médicale dans la Réglementation pour la formation continue (RFC) depuis 1998 déjà: obligation d’attester 50 heures annuelles (50 crédits) de formation continue structurée ainsi que 30 heures d’étude personnelle. La structure recommandée et la reconnaissance des 50 crédits sont définies concrètement dans les programmes de formation continue des différentes sociétés de discipline.

http://www.fmh.ch/files/pdf4/fbo_f.pdf



Formation postgraduée – des directives claires:

Tout médecin désireux d’entamer une formation postgraduée médicale après ses études de médecine peut choisir parmi 45 programmes de formation. La Réglementation pour la formation postgraduée (RFP) en constitue la base. Elle comprend tous les principes généraux communs à l’ensemble des titres de spécialistes. Il s’agit entre autres de la réglementation des compétences, de la description des principaux instruments d’assurance-qualité, de la reconnaissance d’établissements de formation postgraduée ou des dispositions de procédure.



Hormis l’obtention d’un titre de spécialiste, le médecin a la possibilité d’approfondir un domaine particulier et d’acquérir une formation approfondie. Contrairement aux formations approfondies, les attestations de formation complémentaire sont généralement interdisciplinaires.


Bases réglementaires de la formation postgraduée :
http://www.fmh.ch/fr/formation-isfm/formation_postgraduee.html#
Programmes de formation postgraduée et complémentaire
http://www.fmh.ch/fr/formation-isfm/formation_postgraduee.html#
Vue d'ensemble des révisions de programmes de formation postgraduée

http://www.fmh.ch/fr/formation-isfm/formation_postgraduee.html#
 
 tarif : http://www.fmh.ch/fr/formation-isfm/formation_postgraduee.html#



jeudi 26 août 2010

S’informer sur les études à l’étranger

S’informer sur les études à l’étranger
 La reconnaissance des diplômes dans l’Union Européenne


Le traité sur l’Union européenne prévoit dans son article 8A la libre circulation des citoyens. Cette libre circulation se traduit notamment par le droit d’exercer une activité salariale ou indépendante, et le droit à la formation des jeunes et des étudiants dans les pays de l’Union européenne et les pays signataires de l’accord sur l’Espace économique européen.

L’exercice de ce droit à la mobilité est souvent lié à la reconnaissance professionnelle ou académique d’un diplôme acquis dans le pays d’origine ou dans un autre pays européen. ( réseau ENIC-NARIC )



Reconnaissance professionnelle



La situation à l’égard de la reconnaissance est différente, selon que la profession dont l’exercice est envisagé, est réglementée dans l’État d’accueil, c’est-à-dire subordonnée à la possession d’un ou de plusieurs titres de formation délivrés dans cet Etat, ou non soumise à une réglementation nationale.



La législation communautaire a prévu une reconnaissance automatique des diplômes par l’application de directives sectorielles pour quelques professions relevant essentiellement du domaine médical ou paramédical. Pour les autres professions réglementées, la Commission des Communautés européennes a adopté deux directives 89/48 CEE et 92/51 CEE instituant un système général de reconnaissance des diplômes. Celles-ci permettent à toute personne pleinement qualifiée d’obtenir la reconnaissance de ses qualifications professionnelles acquises dans son pays d’origine, aux fins d’exercer la profession réglementée dans un autre Etat membre. Ces deux directives n’établissent pas un régime de reconnaissance automatique des diplômes, le migrant pouvant être soumis à des "mesures compensatoires" en cas de différences substantielles constatées entre la formation qu’il a reçue et celle requise afin de pouvoir exercer dans le pays d’accueil. Il existe dans chaque Etat membre un nombre restreint de professions réglementées. Tous renseignements sur ces professions et sur les procédures d’accès peuvent être obtenus auprès du "point de contact" et d’information pour l’application des directives.



Lorsque la profession n’est pas soumise à une réglementation dans l’État d’accueil, l’appréciation du diplôme et du niveau professionnel appartient à l’employeur. Le travailleur peut cependant avoir des difficultés à faire reconnaître à sa juste valeur sa qualification professionnelle et à obtenir un emploi à un niveau correspondant. Dans ce cas, il peut faire appel aux centres d’information du pays d’accueil. En effet, dans chacun des pays européens, des centres nationaux d’information associés dans le cadre du réseau NARIC (National Academic Recognition Information Centres) ou dans quelques pays des centres désignés pour donner exclusivement une information sur la reconnaissance professionnelle des diplômes sont habilités pour répondre aux questions et délivrer des attestations de niveau.



Reconnaissance académique



Elle permet à un jeune ou à un étudiant d’entreprendre ou de poursuivre des études dans un autre Etat membre dans le cadre d’une mobilité individuelle ou d’une mobilité organisée (programmes communautaires SOCRATES ou LEONARDO, programmes d’échanges bilatéraux...).



Dans ce dernier cas, la reconnaissance des diplômes est généralement prévue dans les accords d’échange, ou par l’application du système européen d’unités capitalisables (ECTS).



Dans la plupart des pays européens, les établissements d’enseignement supérieur sont autonomes en matière de décision d’admission. Quelques pays ont néanmoins conservé un système centralisé qui donne pouvoir de décision au ministère compétent pour l’enseignement supérieur (Belgique, Espagne, Finlande, Luxembourg) ou à des organismes créés à cet effet (Grèce).



Les États membres de la Communauté européenne et les États parties à l’accord sur l’Espace économique européen ont adhéré aux conventions multilatérales du Conseil de l’Europe concernant :

l’accès aux établissements universitaires (11 décembre 1953),



l’équivalence des périodes d’études (15 décembre 1956),



la reconnaissance académique des qualifications universitaires (15 décembre 1959), et à la convention de la région Europe de l’UNESCO sur la reconnaissance des études et des diplômes relatifs à l’enseignement supérieur dans les États de la région Europe (21 décembre 1979).



Une convention unique Conseil de l’Europe / UNESCO sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur dans la région européenne se substituant aux conventions existantes a été adoptée par la conférence diplomatique de Lisbonne le 11 avril 1997.



Les centres européens d’information



Ces centres ont pour mission de donner toute information utile sur les procédures de reconnaissance dans les pays concernés. L’organisation varie selon les pays. Lorsqu’un seul centre est mentionné, il informe sur la reconnaissance académique et professionnelle et est également "point de contact" de l’information sur les professions réglementées. Leur liste est consultable sur le site du réseau ENIC-NARIC