vendredi 27 août 2010

L’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue ISFM

L’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue ISFM
L’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM) accompagne les médecins tout au long de leur cursus professionnel après leur formation de base et l’obtention du diplôme de médecin. L’ISFM veille à leur offrir, dans le cadre de la formation postgraduée, les conditions nécessaires à l’acquisition de compétences spécifiques dont ils ont besoin pour exercer leur profession en toute responsabilité. L’ISFM régule également les principes de la formation continue que les médecins doivent suivre tant qu’ils sont en activité afin de conserver les compétences acquises et de les mettre à jour sur la base de l’évolution de la médecine. La population suisse pourra ainsi compter sur des soins de qualité élevée, à l’avenir également. L’ISFM est un institut autonome de la FMH.

Les trois étapes de la formation professionnelle médicale

Formation prégraduée

La formation universitaire (études de médecine) transmet les bases de la profession médicale. Elle se termine par l’obtention du diplôme fédéral de médecin qui donne le droit d’exercer la médecine à titre non indépendant dans un hôpital ou un cabinet médical.



Formation postgraduée

La formation postgraduée augmente la compétence professionnelle en permettant une spécialisation dans une discipline médicale spécifique. Elle commence après la fin des études de médecine et se termine avec le titre fédéral de formation postgraduée. La détention de ce titre est la condition nécessaire à l’exercice de la médecine à titre indépendant.



Formation continue

La formation continue permanente garantit l’actualisation des connaissances et de la compétence professionnelle. Elle commence avec l’obtention d’un titre de formation postgraduée et dure jusqu’à l’abandon de l’activité médicale.

Fédération des médecins suisses FMH

FMH est l’association professionnelle du corps médical suisse et l’organisation faîtière des sociétés cantonales de médecine et des sociétés de discipline médicale. Elle compte plus de 34 000 adhérents, ce qui représente environ 95% des médecins de Suisse.
Protagoniste majeur du domaine de la santé publique, la FMH s’engage en faveur d’un système de santé de qualité élevée et financièrement viable sur lequel puisse compter la population suisse d’aujourd’hui mais aussi celle de demain. Au niveau politique, la FMH se bat pour une prise en charge médicale durable caractérisée par la qualité des soins et par son économicité. En tant qu’organisation professionnelle, la FMH défend les intérêts de ses membres vis-à-vis des autorités et du public.
Les activités de la FMH sont variées et tiennent compte des besoins de toute la profession. L’une de ses tâches les plus importantes est la réglementation et la surveillance de la formation postgraduée. La FMH a créé l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM) à cet effet. En tant qu’association professionnelle, la FMH joue également un rôle déterminant dans l’élaboration et la maintenance des structures tarifaires, définit les principes essentiels dans la recherche sur la fourniture de soins médicaux et intervient de façon anticipative dans l’assurance qualité médicale. Elle s’engage par ailleurs avec force dans le domaine de la prévention et de la promotion de la santé.
Un diplôme fédéral de médecin ou équivalent est indispensable pour adhérer à la FMH. Les membres ordinaires adhèrent simultanément à l’une des organisations de base. Ce sont les 24 sociétés cantonales de médecine, l’Association des médecins dirigeants d’hôpitaux de Suisse (AMDHS) et l’Association suisse des médecins-assistant-es et chef-fes de clinique (ASMAC).

Relations internationales – une expérience enrichissante à l’étranger

Relations internationales – une expérience enrichissante à l’étranger

Tout médecin désireux d’exercer une activité médicale à l’étranger est confronté à de nombreuses dispositions et directives. Pour les médecins étrangers, le parcours menant à une activité médicale en Suisse est également jonché d’obstacles. Quelles dispositions légales sont applicables? Quelles sont les autorités compétentes? Quels diplômes étrangers sont reconnus? Où obtient-on les autorisations nécessaires? L’aide-mémoire de l’ISFM fournit un premier aperçu et aide à trouver ses repères parmi les conditions-cadres légales et les institutions compétentes de Suisse.
http://www.fmh.ch/files/pdf4/Wegleitung_f_150710.pdf

concept

http://www.fmh.ch/fr/formation-isfm/formation_postgraduee/
concepts_formation/titres_de_specialiste_doc.html




http://www.fmh.ch/fr/formation-isfm/formation_postgraduee/etablissements_formation/liste_des_cabinets_de_medecins_doc.html

http://www.fmh.ch/files/pdf4/amprax_kt.pdf

Formation continue – apprentissage tout au long de la vie

Formation continue – apprentissage tout au long de la vie




La formation continue permanente est indispensable pour exercer la profession de médecin avec compétence. La recherche, les connaissances et la pratique médicales évoluent si rapidement que la formation continue est ancrée comme un devoir professionnel dans la loi sur les professions médicales (LPMéd) depuis 2007.


La FMH et ses sociétés de discipline médicale ont réglé les principaux principes et conditions-cadres de la formation continue médicale dans la Réglementation pour la formation continue (RFC) depuis 1998 déjà: obligation d’attester 50 heures annuelles (50 crédits) de formation continue structurée ainsi que 30 heures d’étude personnelle. La structure recommandée et la reconnaissance des 50 crédits sont définies concrètement dans les programmes de formation continue des différentes sociétés de discipline.

http://www.fmh.ch/files/pdf4/fbo_f.pdf



Formation postgraduée – des directives claires:

Tout médecin désireux d’entamer une formation postgraduée médicale après ses études de médecine peut choisir parmi 45 programmes de formation. La Réglementation pour la formation postgraduée (RFP) en constitue la base. Elle comprend tous les principes généraux communs à l’ensemble des titres de spécialistes. Il s’agit entre autres de la réglementation des compétences, de la description des principaux instruments d’assurance-qualité, de la reconnaissance d’établissements de formation postgraduée ou des dispositions de procédure.



Hormis l’obtention d’un titre de spécialiste, le médecin a la possibilité d’approfondir un domaine particulier et d’acquérir une formation approfondie. Contrairement aux formations approfondies, les attestations de formation complémentaire sont généralement interdisciplinaires.


Bases réglementaires de la formation postgraduée :
http://www.fmh.ch/fr/formation-isfm/formation_postgraduee.html#
Programmes de formation postgraduée et complémentaire
http://www.fmh.ch/fr/formation-isfm/formation_postgraduee.html#
Vue d'ensemble des révisions de programmes de formation postgraduée

http://www.fmh.ch/fr/formation-isfm/formation_postgraduee.html#
 
 tarif : http://www.fmh.ch/fr/formation-isfm/formation_postgraduee.html#



jeudi 26 août 2010

S’informer sur les études à l’étranger

S’informer sur les études à l’étranger
 La reconnaissance des diplômes dans l’Union Européenne


Le traité sur l’Union européenne prévoit dans son article 8A la libre circulation des citoyens. Cette libre circulation se traduit notamment par le droit d’exercer une activité salariale ou indépendante, et le droit à la formation des jeunes et des étudiants dans les pays de l’Union européenne et les pays signataires de l’accord sur l’Espace économique européen.

L’exercice de ce droit à la mobilité est souvent lié à la reconnaissance professionnelle ou académique d’un diplôme acquis dans le pays d’origine ou dans un autre pays européen. ( réseau ENIC-NARIC )



Reconnaissance professionnelle



La situation à l’égard de la reconnaissance est différente, selon que la profession dont l’exercice est envisagé, est réglementée dans l’État d’accueil, c’est-à-dire subordonnée à la possession d’un ou de plusieurs titres de formation délivrés dans cet Etat, ou non soumise à une réglementation nationale.



La législation communautaire a prévu une reconnaissance automatique des diplômes par l’application de directives sectorielles pour quelques professions relevant essentiellement du domaine médical ou paramédical. Pour les autres professions réglementées, la Commission des Communautés européennes a adopté deux directives 89/48 CEE et 92/51 CEE instituant un système général de reconnaissance des diplômes. Celles-ci permettent à toute personne pleinement qualifiée d’obtenir la reconnaissance de ses qualifications professionnelles acquises dans son pays d’origine, aux fins d’exercer la profession réglementée dans un autre Etat membre. Ces deux directives n’établissent pas un régime de reconnaissance automatique des diplômes, le migrant pouvant être soumis à des "mesures compensatoires" en cas de différences substantielles constatées entre la formation qu’il a reçue et celle requise afin de pouvoir exercer dans le pays d’accueil. Il existe dans chaque Etat membre un nombre restreint de professions réglementées. Tous renseignements sur ces professions et sur les procédures d’accès peuvent être obtenus auprès du "point de contact" et d’information pour l’application des directives.



Lorsque la profession n’est pas soumise à une réglementation dans l’État d’accueil, l’appréciation du diplôme et du niveau professionnel appartient à l’employeur. Le travailleur peut cependant avoir des difficultés à faire reconnaître à sa juste valeur sa qualification professionnelle et à obtenir un emploi à un niveau correspondant. Dans ce cas, il peut faire appel aux centres d’information du pays d’accueil. En effet, dans chacun des pays européens, des centres nationaux d’information associés dans le cadre du réseau NARIC (National Academic Recognition Information Centres) ou dans quelques pays des centres désignés pour donner exclusivement une information sur la reconnaissance professionnelle des diplômes sont habilités pour répondre aux questions et délivrer des attestations de niveau.



Reconnaissance académique



Elle permet à un jeune ou à un étudiant d’entreprendre ou de poursuivre des études dans un autre Etat membre dans le cadre d’une mobilité individuelle ou d’une mobilité organisée (programmes communautaires SOCRATES ou LEONARDO, programmes d’échanges bilatéraux...).



Dans ce dernier cas, la reconnaissance des diplômes est généralement prévue dans les accords d’échange, ou par l’application du système européen d’unités capitalisables (ECTS).



Dans la plupart des pays européens, les établissements d’enseignement supérieur sont autonomes en matière de décision d’admission. Quelques pays ont néanmoins conservé un système centralisé qui donne pouvoir de décision au ministère compétent pour l’enseignement supérieur (Belgique, Espagne, Finlande, Luxembourg) ou à des organismes créés à cet effet (Grèce).



Les États membres de la Communauté européenne et les États parties à l’accord sur l’Espace économique européen ont adhéré aux conventions multilatérales du Conseil de l’Europe concernant :

l’accès aux établissements universitaires (11 décembre 1953),



l’équivalence des périodes d’études (15 décembre 1956),



la reconnaissance académique des qualifications universitaires (15 décembre 1959), et à la convention de la région Europe de l’UNESCO sur la reconnaissance des études et des diplômes relatifs à l’enseignement supérieur dans les États de la région Europe (21 décembre 1979).



Une convention unique Conseil de l’Europe / UNESCO sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur dans la région européenne se substituant aux conventions existantes a été adoptée par la conférence diplomatique de Lisbonne le 11 avril 1997.



Les centres européens d’information



Ces centres ont pour mission de donner toute information utile sur les procédures de reconnaissance dans les pays concernés. L’organisation varie selon les pays. Lorsqu’un seul centre est mentionné, il informe sur la reconnaissance académique et professionnelle et est également "point de contact" de l’information sur les professions réglementées. Leur liste est consultable sur le site du réseau ENIC-NARIC

mercredi 25 août 2010

Bienvenue à l'Université de Genève


Etudier à l’Université, c’est entrer dans un autre rapport au savoir. C’est prendre le temps de comprendre les phénomènes dans leurs multiples dimensions, de les mettre en perspective, de leur donner une profondeur historique, d’en explorer toute la complexité.



Car l’Université constitue un lieu de réflexion privilégié où la création intellectuelle est encouragée, tant dans le domaine de l’enseignement qu’en matière de recherche.



A la pointe des sciences fondamentales et expérimentales, en prise directe avec les enjeux et les besoins de la société, l’Université de Genève est un espace de découverte qui interroge le présent autant qu’il construit l’avenir.



C’est cette dimension spécifique qui vient enrichir presque immédiatement les journées des nouveaux étudiants universitaires, modifier leur rapport à ce qu’ils vont acquérir et donner un sens intéressant à la «vie d’étudiant».


Période rare et précieuse, les études universitaires ouvrent de nouvelles perspectives sur les connaissances. Cette volonté d’élargir le champ du savoir, l’Université de Genève la décline dans ses diverses facultés et se réjouit que les étudiants se l’approprient aujourd’hui, dans l’espoir de lendemains féconds.


Jean-Dominique Vassalli, recteur

inscription en ligne :
http://www.unige.ch/dase/dimwebhome.html

Admission des étudiants étrangers

Admission des étudiants étrangers

PDFRecommandations de la Conférence universitaire suisse CUS

Informations actuelles

Renseignements supplémentaires

Selon une recommandation de la Conférence universitaire suisse (CUS) du 12 octobre 2006 certaines catégorie de candidats et candidates étrangers sont traités comme les candidats et candates suisses:



1.

En ce qui concerne l'admission aux études de médecine, les candidats étrangers suivants sont traités de la même manière que les candidats suisses:





a.

les ressortissants du Liechtenstein;





b.

les étrangers établis en Suisse ou au Liechtenstein;





c.

les autres étrangers domiciliés en Suisse dont les parents sont établis en Suisse;





d.

les autres étrangers domiciliés en Suisse qui sont mariés avec un ressortissant suisse ou dont le conjoint est établi en Suisse depuis au moins cinq ans ou en possession d'un permis de travail suisse depuis au moins cinq ans;





e.

les autres étrangers domiciliés en Suisse, titulaires d'un permis de travail suisse depuis au moins cinq ans, respectivement ceux domiciliés en Suisse dont les parents disposent d'un permis de travail suisse depuis au moins cinq ans;





f.

les autres étrangers domiciliés en Suisse qui ont un certificat de maturité suisse ou un certificat de maturité cantonal reconnu sur le plan suisse (selon l'Ordonnance fédérale du 15 février 1995 sur la reconnaissance des certificats de maturité gymnasiale et le Règlement de la CDIP du 16 janvier 1995 sur la reconnaissance des certificats de maturité gymnasiale) ou un certificat de maturité professionnelle complété par un certificat d'examens complémentaires (selon l'Ordonnance fédérale du 19 décembre 2003 relative à la reconnaissance des certificats de maturité professionnelle pour l'admission aux hautes écoles universitaires);





g.

les enfants domiciliés en Suisse dont les parents, domiciliés en Suisse, sont des ressortissants d'un Etat membre de la Communauté européenne (CE), à condition que ces enfants aient moins de 21 ans ou qu'ils soient à charge (conformément à l'Accord sur la libre circulation avec la CE, annnexe 1, art. 3, §6);





h.

les enfants dont les parents jouissent du statut de diplomate en Suisse;





i.

les réfugiés reconnus par la Suisse.



2.

Pour être traités de la même manière que les candidats suisses, les candidats étrangers doivent remplir les conditions suivantes:





a.

Les étrangers mentionnés à l'al. 1er, let. a à h, doivent disposer des documents établissant leur droit d'accès aux études de médecine au plus tard le jour du délai d'inscription pour les études de médecine fixé par la Conférence universitaire suisse (CUS). Le certificat de fin d'études peut être déposé ultérieurement.





b.

Les réfugiés mentionnés à l'al. 1er, let. i, doivent avoir déposé une demande d'asile en Suisse au plus tard le jour du délai d'inscription pour les études de médecine fixé par la CUS et avoir obtenu l'asile au plus tard le dernier jour du délai d'immatriculation de l'université dans laquelle ils ont obtenu une place d'études.



3.

Demeurent réservées les conditions d'admission générales de l'université choisie par le candidat.





L'admission des candidats étrangers aux études de médecine (médecine humaine, dentaire ou vétérinaire) se base sur les dispositions réglementaires des universités concernées.



Informations actuelles

Les informations actuelles concernant les conditions exigées par chaque université concernée peuvent être consultées sur les sites web de ces universités:



Université de Bâle

Université de Berne

Université de Fribourg

Université de Genève

Université de Lausanne

Université de Neuchâtel

Université de Zurich

Renseignements supplémentaires

Le cas échéant, les services d'admission et d'inscription des universités concernées peuvent donner des renseignements supplémentaires aux candidats d'études.



Université de Bâle

Studiensekretariat

Petersplatz 1

CH-4003 Basel

Tel: +41 (0)61 267 30 23 begin_of_the_skype_highlighting +41 (0)61 267 30 23 end_of_the_skype_highlighting

Fax: +41 (0)61 267 30 35

studsek(at)unibas.ch



Université de Berne

Zulassung, Immatrikulation und Beratung

Hochschulstr. 4

CH-3012 Bern

Tel: +41 (0)31 631 39 11 begin_of_the_skype_highlighting +41 (0)31 631 39 11 end_of_the_skype_highlighting

Fax: +41 (0) 31 631 80 08

info(at)imd.unibe.ch



Université de Fribourg

Service d'admission et d'inscription

Av. de l'Europe 20

CH - 1700 Fribourg

Tel: +41 (0)26 300 70 20 begin_of_the_skype_highlighting +41 (0)26 300 70 20 end_of_the_skype_highlighting

Fax: +41 (0)26 300 97 90

admission(at)unifr.ch



Université de Genève

Espace administratif des étudiants

24, rue du Général-Dufour

CH-1211 Genève 4

Tél: +41 (0)22 - 379 71 11 begin_of_the_skype_highlighting +41 (0)22 - 379 71 11 end_of_the_skype_highlighting

Fax: +41 (0)22 - 379 79 34

immat(at)unige.ch



Université de Lausanne

Service des immatriculations et inscriptions

Unicentre

CH-1015 Lausanne

Tél: +41 (0)21 692 21 00 begin_of_the_skype_highlighting +41 (0)21 692 21 00 end_of_the_skype_highlighting

Fax: +41 (0)21 692 21 05

Immat(at)unil.ch



Université de Neuchâtel

Service académique

Avenue du 1er-Mars 26

CH-2000 Neuchâtel

Tél. +41 (0)32 718 10 00 begin_of_the_skype_highlighting +41 (0)32 718 10 00 end_of_the_skype_highlighting

Fax: +41 (0)32 718 10 01

service.academique(at)unine.ch



Université de Zurich

Kanzlei

Rämistrasse 71

CH-8006 Zürich

Tel: +41 (0)44 634 22 17 begin_of_the_skype_highlighting +41 (0)44 634 22 17 end_of_the_skype_highlighting

Fax +41 (0)44 634 49 01

Email: kanzlei(at)unizh.ch

Etudes de médecine en Suisse

Description générale


Les études de médecine humaine en Suisse se font à l’université et durent au minimum 6 ans.





Il existe 5 facultés de médecine en Suisse :

- Genève (enseignement en français)

- Lausanne (en français)

- Bâle (en allemand)

- Berne (en allemand)

- Zurich (en allemand)





Par ailleurs, deux universités permettent d’effectuer le début des études de médecine en faculté des sciences :

- Neuchâtel : 1ère année (en français)

- Fribourg : 1ère et 2ème années (en français et allemand).





Le cursus général est le suivant :

- 1ère année : sciences fondamentales (physique, chimie, biologie...), anatomie et introduction à la médecine psychosociale

- 2ème et 3ème années : sciences médicales de base (morphologie, physiologie, pathologie...), introduction à la médecine clinique (sémiologie...)

- 4ème année : médecine clinique (par grandes catégories : médecine interne, chirurgie, pédiatrie, gynécologie et obstétrique...)

- 5ème année : année de stages à option

- 6ème année : médecine clinique et examens fédéraux finaux





La proportion des étudiants qui ne terminent pas leurs études est d’environ 25%. Ceci dit, ce chiffre est une statistique assez grossière et je pense que le taux d’échec est plus élevé. La majorité des étudiants sortent après la 1ère ou la 2ème année.





En Suisse, les études sont en théorie gratuites. Il faut néanmoins payer environ 1000 francs suisses par an (environ 700 euros). Les personnes en difficulté financière peuvent parfois obtenir une bourse d’études. Il est aussi possible de travailler pour financer ses études. Vu que celles-ci prennent déjà beaucoup de temps, les personnes qui réussissent à se financer totalement elles-mêmes ont beaucoup de mérite. On trouve ici une estimation du budget nécessaire pour un étudiant en Suisse.





Conditions d’admission

Formation antérieure : il faut un certificat gymnasial ou fédéral de maturité (plus d’infos sur le certificat de maturité ici)





Nationalité : pour les non-Suisses (ou Lichtensteinois), les conditions d’admission à Genève sont listées ici.





Examens d’admission :

- les facultés francophones n’ont pas d’examen d’admission : si vous remplissez les conditions, vous êtes bienvenu en 1ère année ! Les examens des premières années ont un taux d’échec élevé.

- les facultés alémaniques et Fribourg ont un numerus clausus, qui consiste en un examen d’aptitude qui ressemble un peu à un examen psychotechnique ; réussir cet examen vous permet d’entrer en 1ère (mais ne vous garantit de loin pas la réussite des études !).





Les études

Le programme des cours pour chaque faculté est disponible sur Internet :

- Genève

- Lausanne

- Bâle

- Berne

- Zurich





L’enseignement de la médecine en Suisse est en train de changer rapidement. Plusieurs facultés ont instauré des réformes des méthodes d’enseignement, ce qui fait que le cursus n’est plus figé et qu’il est un peu différent dans chaque faculté. Deux méthodes d’enseignement se côtoient : les cours ex cathedra et l’apprentissage par problèmes. Je vous décris le cursus de l’université de Genève.





1ère année : elle vient d’être réformée ! Le nouveau programme est censé être plus adapté aux compétences requises pour la réussite des études et le métier de médecin. L’ancien programme consistait en des cours ex cathedra et des travaux pratiques couvrant les disciplines suivantes :

- physique

- chimie générale et organique

- biochimie

- biologie générale

- biologie humaine

- génétique

- physiologie générale

- anatomie, histologie et embryologie humaines

- statistiques

- introduction à la médecine psychosociale et au système de santé suisse





L’examen, à la fin de l’année, consistait en 4 QCM :

- physique et physiologie

- chimie et biochimie

- biologie (en général)

- anatomie et histologie





Ce type de programme était assez constant entre toutes les facultés, et c’est encore celui qu’on trouve à Lausanne, Neuchâtel et Fribourg.





2ème et 3ème années : ce sont les années précliniques, réparties en unités ; chaque unité dure environ 1 mois et porte sur un système fonctionnel de l’être humain. En voici la liste :

- Croissance et vieillissement cellulaires

- Nutrition et digestion

- Reproduction

- Cœur et circulation

- Excrétion et homéostasie

- Respiration

- Locomotion

- Perception, émotions et comportement

- Défense et immunité

- Infections





Dans chaque unité, on étudie la structure et la fonction du système en question, ses principales atteintes, et les bases de la clinique qui s’y rapporte. Plusieurs disciplines sont enseignées tout au long de ces années : épidémiologie, médecine du travail, système de santé suisse, médecine légale et éthique, histoire de la médecine, informatique médicale... L’enseignement des compétences cliniques (notamment certains gestes techniques de base) et des dimensions communautaires de la médecine (notamment la relation médecin-malade) sont aussi répartis sur ces 2 ans. L’enseignement se fait en majorité par APP, avec des travaux pratiques de morphologie et de physiologie, ainsi que quelques cours ex cathedra. Les examens, à la fin de chaque semestre, consistent en QCM, questions à réponses courtes et examens oraux (majorité de QCM).





A la fin de la 3ème année, l’Immersion en communauté donne la possibilité aux étudiants de réaliser un travail en petits groupes sur un sujet de médecine communautaire. Les possibilités sont vastes, de l’étude de la prise en charge du cancer du sein à Genève jusqu’à la santé dans les squats ou une étude sur le dopage. Il est même possible de réaliser son “immersion” à l’étranger ! Ce mois d’étude est rafraîchissant et très apprécié des étudiants.





Au début de la 4ème année, l’Unité d’introduction à la démarche clinique met les étudiants en contact avec le raisonnement employé lors de la démarche clinique. L’enseignement se fait sur le mode APP.





4ème et 5ème années : ce sont les années cliniques. Elles sont réparties en stages (appelés AMC, apprentissage en milieu clinique), chaque AMC correspondant à une discipline médicale :

- médecine interne (2 mois)

- chirurgie (2 mois)

- pédiatrie (2 mois)

- gynécologie et obstétrique (1 mois)

- psychiatrie (1 mois)

- urgences (1 mois)

- médecine communautaire (1 mois)

- neurologie (3 semaines)

- dermatologie (3 semaines)

- ophtalmologie (3 semaines)

- oto-rhino-laryngologie (3 semaines)





Dans ces années, l’étudiant partage son temps entre des séances d’apprentissage (sur le format de l’APP) et une présence en clinique, où il participe plus ou moins activement selon les disciplines. Ainsi, en médecine interne, l’étudiant est présent 3 jours et demi par semaine dans l’unité de soin, suit les visites et fait l’admission de patients sous la supervision d’un médecin assistant. Par contre, le contact avec la clinique en ORL se résume à suivre quelques consultations. Certaines disciplines sont enseignées tout au long des 4ème et 5ème années : pathologie, radiologie, pharmacologie, médecine légale et éthique. L’enseignement des gestes techniques se fait dans les unités de soins.





Au début de la 5ème année, un mois d’activités à choix permet d’approfondir ses connaissances au choix dans un de ces 3 domaines : médecine et recherche, médecine et société, “medical humanities”.





Après les AMC vient l’examen final fédéral... 10 examens oraux, puis 5 QCM (identiques pour toute la Suisse), répartis sur environ 6 mois. Avant et autour des oraux, l’unité de synthèse et de préparation des examens offre des répétitoires et cours de clarification de certains points (c’est le point faible de l’APP : certains sujets ne sont mystérieusement pas abordés en 5 ans d’études et sont découverts 3 semaines avant l’examen final). Les QCM fédéraux fournissent l’occasion de (re)découvrir que la meilleure façon de préparer un QCM, c’est de faire des QCM d’exemple ou retranscrits des années précédentes. Le final est long et éprouvant, mais il n’y a que peu de personnes qui le ratent. A noter que Genève est la seule faculté où on passe le final en 5ème année ; dans les autres facultés, on le passe à la fin de la 6ème année. Cela peut paraître un désavantage pour les étudiants genevois, mais leurs efforts seront récompensés en 6ème année...





En effet, la 6ème année est une année de stages à option (vous l’aurez compris, dans le reste de la Suisse c’est la 5ème année qui est à option). Il s’agit d’effectuer 10 mois de stages en hôpital, en laboratoire ou en cabinet. Les facultés tiennent un catalogue de places de stage dans de très nombreux services de presque tous les hôpitaux de Suisse romande (y compris les établissements non universitaires). Ce catalogue est disponible ici. Il est possible de faire des stages en laboratoire (sans restriction), en cabinet (maximum 3 mois), et également à l’étranger (maximum 3 mois). Les étudiants bénéficient d’une grande liberté durant cette année, bien que beaucoup choisissent un programme assez traditionnel comportant médecine interne, chirurgie, pédiatrie et un ou deux stages dans d’autres branches. Au cours de ces stages, l’étudiant prend en charge des patients, comme un médecin assistant (généralement un plus petit nombre, ou sous supervision, selon les services). Cette année peut être idéale pour choisir son orientation après les études. Elle permet aussi de se faire connaître dans les services, ce qui peut faciliter l’obtention d’une place de médecin assistant en formation par la suite. C’est là que les étudiants genevois tirent bénéfice du fait qu’ils ont déjà potassé toute la médecine pour les finaux : leurs connaissances sont souvent un peu plus poussées que celles des lausannois au début des stages. Encore une remarque : les stagiaires ont parfois la possibilité de faire un remplacement : ils travaillent comme un médecin assistant (parfois gardes comprises) et sont payés 75% du salaire d’un médecin assistant de 1ère année.





A la fin de la 6ème, les étudiants genevois passent encore 3 examens, les grands cas : il s’agit de faire l’admission d’un patient en médecine interne, pédiatrie et chirurgie, de résumer le problème du patient et de discuter le diagnostic, les investigations et les traitements nécessaires, le pronostic... A Lausanne, ces 3 examens (appelés compréhensifs) sont regroupés avec les autres examens finaux.





Après les études

La réussite des études de médecine donne droit au diplôme (“plôme”) fédéral de médecin. Celui-ci permet de travailler comme médecin assistant (ou interne) sous la supervision d’un médecin possédant un titre de formation post-graduée. La formation post-graduée en Suisse est régie par la fédération des médecins suisses (FMH). L’obtention d’un titre de spécialiste FMH est nécessaire pour s’installer à son compte et pour être accepté comme médecin par les assurances maladie. La liste des titres FMH se trouve ici. Notez que la médecine générale est également une spécialité FMH. Il faut au minimum 5 ans pour obtenir un titre FMH, et cela peut prendre plus du double, notamment en chirurgie. Pendant ce temps, le médecin assistant travaille en hôpital et est salarié ; il n’est plus étudiant.





Après la formation post-graduée, le médecin peut s’installer à son compte, poursuivre une carrière académique, ou s’orienter vers différentes professions connexes (recherche, industrie pharmaceutique, médecine des assurances, droit médical etc.). Auparavant, un médecin pouvait sans autre ouvrir son cabinet ; un moratoire instauré il y a 3 ans et théoriquement valable 3 ans (on parle de le prolonger...) limite désormais assez strictement l’ouverture de nouveaux cabinets médicaux.





La situation de la profession médicale en Suisse est assez bonne : les médecins assistants sont assez bien payés en comparaison avec l’Union Européenne ou les USA. Les horaires de travail hebdomadaires varient entre 50 et 70 heures, parfois plus. Dans de nombreux cantons, les médecins assistants négocient (parfois durement !) afin d’obtenir que les horaires soient limités autour de 50 heures par semaine maximum. Cependant, le moratoire sur l’ouverture de nouveaux cabinets diminue passablement les perspectives d’avenir de nombre de jeunes médecins. De plus, les coûts de la santé en Suisse sont parmi les plus hauts du monde et augmentent chaque année, et le système de santé connaît plusieurs projets de réformes qui tendent à limiter la liberté professionnelle du médecin. Tout ceci semble avoir pour effet de diminuer l’attractivité des études de médecine, ce qui fait qu’un manque de médecins assistants est annoncé dans les prochaines années.



Voir aussi : Travailler en Suisse avec un diplôme de médecin obtenu dans un autre pays

Etudes de médecine en Suisse

Description générale


Les études de médecine humaine en Suisse se font à l’université et durent au minimum 6 ans.





Il existe 5 facultés de médecine en Suisse :

- Genève (enseignement en français)

- Lausanne (en français)

- Bâle (en allemand)

- Berne (en allemand)

- Zurich (en allemand)





Par ailleurs, deux universités permettent d’effectuer le début des études de médecine en faculté des sciences :

- Neuchâtel : 1ère année (en français)

- Fribourg : 1ère et 2ème années (en français et allemand).





Le cursus général est le suivant :

- 1ère année : sciences fondamentales (physique, chimie, biologie...), anatomie et introduction à la médecine psychosociale

- 2ème et 3ème années : sciences médicales de base (morphologie, physiologie, pathologie...), introduction à la médecine clinique (sémiologie...)

- 4ème année : médecine clinique (par grandes catégories : médecine interne, chirurgie, pédiatrie, gynécologie et obstétrique...)

- 5ème année : année de stages à option

- 6ème année : médecine clinique et examens fédéraux finaux





La proportion des étudiants qui ne terminent pas leurs études est d’environ 25%. Ceci dit, ce chiffre est une statistique assez grossière et je pense que le taux d’échec est plus élevé. La majorité des étudiants sortent après la 1ère ou la 2ème année.





En Suisse, les études sont en théorie gratuites. Il faut néanmoins payer environ 1000 francs suisses par an (environ 700 euros). Les personnes en difficulté financière peuvent parfois obtenir une bourse d’études. Il est aussi possible de travailler pour financer ses études. Vu que celles-ci prennent déjà beaucoup de temps, les personnes qui réussissent à se financer totalement elles-mêmes ont beaucoup de mérite. On trouve ici une estimation du budget nécessaire pour un étudiant en Suisse.





Conditions d’admission

Formation antérieure : il faut un certificat gymnasial ou fédéral de maturité (plus d’infos sur le certificat de maturité ici)





Nationalité : pour les non-Suisses (ou Lichtensteinois), les conditions d’admission à Genève sont listées ici.





Examens d’admission :

- les facultés francophones n’ont pas d’examen d’admission : si vous remplissez les conditions, vous êtes bienvenu en 1ère année ! Les examens des premières années ont un taux d’échec élevé.

- les facultés alémaniques et Fribourg ont un numerus clausus, qui consiste en un examen d’aptitude qui ressemble un peu à un examen psychotechnique ; réussir cet examen vous permet d’entrer en 1ère (mais ne vous garantit de loin pas la réussite des études !).





Les études

Le programme des cours pour chaque faculté est disponible sur Internet :

- Genève

- Lausanne

- Bâle

- Berne

- Zurich





L’enseignement de la médecine en Suisse est en train de changer rapidement. Plusieurs facultés ont instauré des réformes des méthodes d’enseignement, ce qui fait que le cursus n’est plus figé et qu’il est un peu différent dans chaque faculté. Deux méthodes d’enseignement se côtoient : les cours ex cathedra et l’apprentissage par problèmes. Je vous décris le cursus de l’université de Genève.





1ère année : elle vient d’être réformée ! Le nouveau programme est censé être plus adapté aux compétences requises pour la réussite des études et le métier de médecin. L’ancien programme consistait en des cours ex cathedra et des travaux pratiques couvrant les disciplines suivantes :

- physique

- chimie générale et organique

- biochimie

- biologie générale

- biologie humaine

- génétique

- physiologie générale

- anatomie, histologie et embryologie humaines

- statistiques

- introduction à la médecine psychosociale et au système de santé suisse





L’examen, à la fin de l’année, consistait en 4 QCM :

- physique et physiologie

- chimie et biochimie

- biologie (en général)

- anatomie et histologie





Ce type de programme était assez constant entre toutes les facultés, et c’est encore celui qu’on trouve à Lausanne, Neuchâtel et Fribourg.





2ème et 3ème années : ce sont les années précliniques, réparties en unités ; chaque unité dure environ 1 mois et porte sur un système fonctionnel de l’être humain. En voici la liste :

- Croissance et vieillissement cellulaires

- Nutrition et digestion

- Reproduction

- Cœur et circulation

- Excrétion et homéostasie

- Respiration

- Locomotion

- Perception, émotions et comportement

- Défense et immunité

- Infections





Dans chaque unité, on étudie la structure et la fonction du système en question, ses principales atteintes, et les bases de la clinique qui s’y rapporte. Plusieurs disciplines sont enseignées tout au long de ces années : épidémiologie, médecine du travail, système de santé suisse, médecine légale et éthique, histoire de la médecine, informatique médicale... L’enseignement des compétences cliniques (notamment certains gestes techniques de base) et des dimensions communautaires de la médecine (notamment la relation médecin-malade) sont aussi répartis sur ces 2 ans. L’enseignement se fait en majorité par APP, avec des travaux pratiques de morphologie et de physiologie, ainsi que quelques cours ex cathedra. Les examens, à la fin de chaque semestre, consistent en QCM, questions à réponses courtes et examens oraux (majorité de QCM).





A la fin de la 3ème année, l’Immersion en communauté donne la possibilité aux étudiants de réaliser un travail en petits groupes sur un sujet de médecine communautaire. Les possibilités sont vastes, de l’étude de la prise en charge du cancer du sein à Genève jusqu’à la santé dans les squats ou une étude sur le dopage. Il est même possible de réaliser son “immersion” à l’étranger ! Ce mois d’étude est rafraîchissant et très apprécié des étudiants.





Au début de la 4ème année, l’Unité d’introduction à la démarche clinique met les étudiants en contact avec le raisonnement employé lors de la démarche clinique. L’enseignement se fait sur le mode APP.





4ème et 5ème années : ce sont les années cliniques. Elles sont réparties en stages (appelés AMC, apprentissage en milieu clinique), chaque AMC correspondant à une discipline médicale :

- médecine interne (2 mois)

- chirurgie (2 mois)

- pédiatrie (2 mois)

- gynécologie et obstétrique (1 mois)

- psychiatrie (1 mois)

- urgences (1 mois)

- médecine communautaire (1 mois)

- neurologie (3 semaines)

- dermatologie (3 semaines)

- ophtalmologie (3 semaines)

- oto-rhino-laryngologie (3 semaines)





Dans ces années, l’étudiant partage son temps entre des séances d’apprentissage (sur le format de l’APP) et une présence en clinique, où il participe plus ou moins activement selon les disciplines. Ainsi, en médecine interne, l’étudiant est présent 3 jours et demi par semaine dans l’unité de soin, suit les visites et fait l’admission de patients sous la supervision d’un médecin assistant. Par contre, le contact avec la clinique en ORL se résume à suivre quelques consultations. Certaines disciplines sont enseignées tout au long des 4ème et 5ème années : pathologie, radiologie, pharmacologie, médecine légale et éthique. L’enseignement des gestes techniques se fait dans les unités de soins.





Au début de la 5ème année, un mois d’activités à choix permet d’approfondir ses connaissances au choix dans un de ces 3 domaines : médecine et recherche, médecine et société, “medical humanities”.





Après les AMC vient l’examen final fédéral... 10 examens oraux, puis 5 QCM (identiques pour toute la Suisse), répartis sur environ 6 mois. Avant et autour des oraux, l’unité de synthèse et de préparation des examens offre des répétitoires et cours de clarification de certains points (c’est le point faible de l’APP : certains sujets ne sont mystérieusement pas abordés en 5 ans d’études et sont découverts 3 semaines avant l’examen final). Les QCM fédéraux fournissent l’occasion de (re)découvrir que la meilleure façon de préparer un QCM, c’est de faire des QCM d’exemple ou retranscrits des années précédentes. Le final est long et éprouvant, mais il n’y a que peu de personnes qui le ratent. A noter que Genève est la seule faculté où on passe le final en 5ème année ; dans les autres facultés, on le passe à la fin de la 6ème année. Cela peut paraître un désavantage pour les étudiants genevois, mais leurs efforts seront récompensés en 6ème année...





En effet, la 6ème année est une année de stages à option (vous l’aurez compris, dans le reste de la Suisse c’est la 5ème année qui est à option). Il s’agit d’effectuer 10 mois de stages en hôpital, en laboratoire ou en cabinet. Les facultés tiennent un catalogue de places de stage dans de très nombreux services de presque tous les hôpitaux de Suisse romande (y compris les établissements non universitaires). Ce catalogue est disponible ici. Il est possible de faire des stages en laboratoire (sans restriction), en cabinet (maximum 3 mois), et également à l’étranger (maximum 3 mois). Les étudiants bénéficient d’une grande liberté durant cette année, bien que beaucoup choisissent un programme assez traditionnel comportant médecine interne, chirurgie, pédiatrie et un ou deux stages dans d’autres branches. Au cours de ces stages, l’étudiant prend en charge des patients, comme un médecin assistant (généralement un plus petit nombre, ou sous supervision, selon les services). Cette année peut être idéale pour choisir son orientation après les études. Elle permet aussi de se faire connaître dans les services, ce qui peut faciliter l’obtention d’une place de médecin assistant en formation par la suite. C’est là que les étudiants genevois tirent bénéfice du fait qu’ils ont déjà potassé toute la médecine pour les finaux : leurs connaissances sont souvent un peu plus poussées que celles des lausannois au début des stages. Encore une remarque : les stagiaires ont parfois la possibilité de faire un remplacement : ils travaillent comme un médecin assistant (parfois gardes comprises) et sont payés 75% du salaire d’un médecin assistant de 1ère année.





A la fin de la 6ème, les étudiants genevois passent encore 3 examens, les grands cas : il s’agit de faire l’admission d’un patient en médecine interne, pédiatrie et chirurgie, de résumer le problème du patient et de discuter le diagnostic, les investigations et les traitements nécessaires, le pronostic... A Lausanne, ces 3 examens (appelés compréhensifs) sont regroupés avec les autres examens finaux.





Après les études

La réussite des études de médecine donne droit au diplôme (“plôme”) fédéral de médecin. Celui-ci permet de travailler comme médecin assistant (ou interne) sous la supervision d’un médecin possédant un titre de formation post-graduée. La formation post-graduée en Suisse est régie par la fédération des médecins suisses (FMH). L’obtention d’un titre de spécialiste FMH est nécessaire pour s’installer à son compte et pour être accepté comme médecin par les assurances maladie. La liste des titres FMH se trouve ici. Notez que la médecine générale est également une spécialité FMH. Il faut au minimum 5 ans pour obtenir un titre FMH, et cela peut prendre plus du double, notamment en chirurgie. Pendant ce temps, le médecin assistant travaille en hôpital et est salarié ; il n’est plus étudiant.





Après la formation post-graduée, le médecin peut s’installer à son compte, poursuivre une carrière académique, ou s’orienter vers différentes professions connexes (recherche, industrie pharmaceutique, médecine des assurances, droit médical etc.). Auparavant, un médecin pouvait sans autre ouvrir son cabinet ; un moratoire instauré il y a 3 ans et théoriquement valable 3 ans (on parle de le prolonger...) limite désormais assez strictement l’ouverture de nouveaux cabinets médicaux.





La situation de la profession médicale en Suisse est assez bonne : les médecins assistants sont assez bien payés en comparaison avec l’Union Européenne ou les USA. Les horaires de travail hebdomadaires varient entre 50 et 70 heures, parfois plus. Dans de nombreux cantons, les médecins assistants négocient (parfois durement !) afin d’obtenir que les horaires soient limités autour de 50 heures par semaine maximum. Cependant, le moratoire sur l’ouverture de nouveaux cabinets diminue passablement les perspectives d’avenir de nombre de jeunes médecins. De plus, les coûts de la santé en Suisse sont parmi les plus hauts du monde et augmentent chaque année, et le système de santé connaît plusieurs projets de réformes qui tendent à limiter la liberté professionnelle du médecin. Tout ceci semble avoir pour effet de diminuer l’attractivité des études de médecine, ce qui fait qu’un manque de médecins assistants est annoncé dans les prochaines années.



Voir aussi : Travailler en Suisse avec un diplôme de médecin obtenu dans un autre pays

Accréditation des filières de formation




Accréditation des filières de formation



L'accréditation des filières d'études sanctionnées par un diplôme fédéral est prescrite par la loi fédérale du 23 juin 2006 sur les professions médicales universitaires (loi sur les professions médicales, LPMéd). Cela concerne les filières d'études en médecine humaine, en médecine dentaire et en médecine vétérinaire ainsi qu'en pharmacie et en chiropratique. Selon la décision du 4 mars 2009 du Conseil suisse d'accréditation, des parties de filières d'études, qui conduisent à un diplôme de bachelor, peuvent également être accréditées.



Contact spécialisé: Akkreditierung-GB@bag.admin.ch

Dernière mise à jour le: 20.04.2010

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Attestations de diplôme pour les diplômes fédéraux / Attestations de conformité pour les diplômes fédéraux et les titres postgrades fédéraux

Attestations de diplôme pour les diplômes fédéraux / Attestations de conformité pour les diplômes fédéraux et les titres postgrades fédéraux






Contact spécialisé: MEBEKO-Ausbildung@bag.admin.ch

Dernière mise à jour le: 05.02.2009

Auteur: Sara Wyser

Aide-mémoire concernant la demande de reconnaissance d'un diplôme des professions médicales délivré par un Etat de l'UE ou de l'AELE

Aide-mémoire concernant la demande de reconnaissance d'un diplôme des professions médicales délivré par un Etat de l'UE ou de l'AELE




L'aide-mémoire informe sur les documents nécessaires à produire avec la demande de la reconnaissance d'un diplôme des professions médicales. En plus, le document fait partie intégrale d'une demande de reconnaissance et par conséquent l'aide-mémoire rempli et signé doit être annexé à celle-ci.



Aide-mémoire concernant la demande tendant à la reconnaissance d'un diplôme

Dernière modification: 29.07.2008
Dimension: 78 kb
Typ: PDF



Date de délivrance du diplôme (date de référence)

Dernière modification: 23.07.2008
Dimension: 14 kb
Typ: PDF



Autorités compétentes et points d'information dans les nouveaux Etats membres

Dernière modification: 23.07.2008
Dimension: 88 kb
Typ: PDF



Pour la reconnaissance d'un titre postgrade, il y a lieu de remplir l'aide-mémoire adéquat (cf. Aide-mémoire concernant la demande tendant à la reconnaissance d'un titre postgrade)

Aide-mémoire concernant la demande tendant à la reconnaissance d’un titre postgrade des professions médicales des Etats de l’UE ou de l’AELE (concerne également les prestataires de services)





Contact spécialisé: MEBEKO-Ausbildung@bag.admin.ch

Examens des professions médicales - Tâches du Secrétariat MEBEKO, Section „formation universitaire“

Examens des professions médicales - Tâches du Secrétariat MEBEKO, Section „formation universitaire“




Le secrétariat de la Commission des professions médicales MEBEKO Section "formation universitaire" doit veiller à ce qu'il ait aussi dans l'avenir du personnel médical en Suisse.



Ce centre de compétences de l'OFSP



réceptionne les inscriptions aux examens dans les disciplines médecine humaine, médecine dentaire, médecine vétérinaire et pharmacie, examens se déroulant aux universités sous surveillance de la confédération

surveille le déroulement des examens fédéraux à 20 sièges d'examens

examine les recours des étudiants, conduit la procédure d'instruction et rédige les décisions incidentes et finales au nom de la Section "formation universitaire"

organise par année, en collaboration avec la Commission des professions médicales MEBEKO Section "formation universitaire", nommée par le Conseil fédéral, et les présidents et présidentes des commissions d'examens, plusieurs milliers d'examens intermédiaires et finaux

délivre chaque année environ 1000 diplômes fédéraux. Depuis l'entrée en vigueur de la LPMéd, ces diplômes ont une nouvelle identité visuelle (Spécimen du diplôme voir infobox à droite sous "formulaires")

examine et reconnait chaque année environ 1000 diplômes étrangers en raison des accords bilatéraux avec la communauté européenne (Lien aux pages aide-mémoire et statistique voir infobox à droite sous "liens")

établi des attestations d'équivalence

Le secrétariat de la Section "formation universitaire" en outre, tient à jour le registre MEDUSE où sont saisies toutes les personnes qui se sont présentées aux examens fédéraux, qui ont obtenu un diplôme fédéral dans l'une des 5 professions ou dont le diplôme étranger a été reconnu.



Conseille également la MEBEKO Section "formation universitaire" par exemple pour des questions concernant l'octroi des diplômes ou l'organisation des examens et répond aux questions des étudiants et des enseignants. Une tâche permanente importante est l'assurance d'un échange d'informations continu avec le domaine de la politique de formation de l'OFSP et DFI.





Contact spécialisé: MEBEKO-Ausbildung@bag.admin.ch



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Demande d’indemnités pour les examens
http://www.bag.admin.ch/themen/berufe/00405/index.html?lang=fr&download=NHzLpZeg7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCFfIN6f2ym162epYbg2c_JjKbNoKSn6A--
Nomination d'examinateurs Genève
http://www.bag.admin.ch/themen/berufe/00405/index.html?lang=fr&download=NHzLpZeg7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCDdH17gGym162epYbg2c_JjKbNoKSn6A--Nomination d'examinateurs Fribourg
http://www.bag.admin.ch/themen/berufe/00405/index.html?lang=fr&download=NHzLpZeg7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCDdH17fmym162epYbg2c_JjKbNoKSn6A--
Nomination d'examinateurs Lausanne
http://www.bag.admin.ch/themen/berufe/00405/index.html?lang=fr&download=NHzLpZeg7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCDdH17gmym162epYbg2c_JjKbNoKSn6A--
Nomination d'examinateurs Neuchâtel
http://www.bag.admin.ch/themen/berufe/00405/index.html?lang=fr&download=NHzLpZeg7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCDdH17hGym162epYbg2c_JjKbNoKSn6A--
 

Professions de la santé

Professions de la santé




Dans le domaine des professions de la santé à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), certaines tâches administratives sont récurrentes. Il faut néanmoins tenir compte des nouvelles exigences imposées aux professions médicales, des évolutions politiques et des projets de réformes, tant au plan national qu'international.



La section Formation des professions médicales est chargée des inscriptions des étudiants, des examens intermédiaires et finaux, de la délivrance des diplômes, du traitement des recours. Depuis l'entrée en vigueur des accords bilatéraux en juin 2002 (libre circulation des personnes), elle assume également la reconnaissance des diplômes et titres postgrades des médecins étrangers.



Dans les deux projets de loi, la loi sur les professions médicales (LPMéd) et la loi sur les professions de la psychologie (LPsy), les formations universitaire et postgrade médicales et la formation postgrade en psychologie ont été adaptées aux standards internationaux avec la collaboration d'experts externes et de représentants des parties intéressées.



Avec la loi sur les professions médicales (LPMéd), la Suisse veut, d'une part, maintenir le niveau élevé de sa formation et, d'autre part, préparer les étudiants des filières de formation accréditées à différentes perspectives professionnelles, notamment à leurs tâches dans le domaine des soins de base. Pour l'assurance qualité à long terme, il est en outre indispensable que la formation postgrade soit réglementée selon les standards internationaux (voir Obligation d'accréditation) et sanctionnée par un titre fédéral postgrade de spécialiste (ou à l'avenir de Master of Advanced Studies MAS). Il faut aussi garantir la libre circulation et la mobilité selon les normes européennes et soutenir les cantons dans leurs tâches. Par ailleurs, les qualifications professionnelles de tous les diplômés universitaires suisses et étrangers en médecine humaine, médecine dentaire et médecine vétérinaire ainsi qu'en pharmacie et chiropratique seront reportées dans un registre fédéral avec l'indication des filières de formation.



La loi sur les professions de la psychologie (LPsy) doit en premier lieu assurer la qualité des offres de conseils. Elle vise notamment à garantir la protection de la santé et la protection contre la tromperie et les actes frauduleux dans le cadre de l'exercice des professions de la psychologie. Suite à des interventions parlementaires, la protection du titre est prévue.



La division Profession médicales a aussi pour mission de suivre attentivement les tendances nationales et internationales ainsi que les réformes à la croisée de la politique de la formation et de la politique de la santé. Elle doit également intégrer les évolutions de la société dans son travail.



C'est aussi cette division qui est chargée de traiter l'initiative populaire « Oui aux médecines complémentaires ».





Contact spécialisé: berufe@bag.admin.ch

Procédure de reconnaissance d'un diplôme et titres postgrades

Procédure de reconnaissance d'un diplôme et titres postgrades




nouveau fenêtreProcédure de reconnaissance des diplômes et titres postgrades des professions médicales des Etats de l'UE ou de l'AELE





Contact spécialisé: MEBEKO-Ausbildung@bag.admin.ch

Dernière mise à jour le: 08.03.2006

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Reconnaissance des diplômes

Reconnaissance des diplômes




Les accords bilatéraux I, conclus en 1999 entre la Suisse et l'Union européenne (UE), concernent sept domaines spécifiques (dont la libre circulation des personnes), domaines faisant chacun l'objet d'un accord sectoriel. L'annexe III de l'accord relatif à la libre circulation des personnes règle, d'une part, la reconnaissance mutuelle des diplômes des quatre professions médicales (médecin, dentiste, vétérinaire, pharmacien) et, d'autre part, la reconnaissance mutuelle des titres postgrades en médecine humaine et en médecine dentaire.



Sur le lien ci-après, vous trouverez de plus informations au sujet de la reconnaissance des diplômes en médecine humaine, en médecine dentaire, en médecine vétérinaire et en pharmacie, reconnaissance basée sur l'accord sur la libre circulation des personnes conclu entre la Suisse et l'UE/l'AELE.



Selon la législation suisse, un diplôme étranger ne peut être reconnu que si un traité sur la reconnaissance réciproque des diplômes a été conclu avec l'Etat concerné. Un tel accord n’existe qu’avec les 25 Etats membres de l'UE (état : avril 2006) et ceux de l’AELE. La reconnaissance directe (diplôme décerné dans un Etat contractant) se distingue de la reconnaissance indirecte (diplôme décerné dans un pays tiers et reconnu par un Etat contractant).



Reconnaissance directe des diplômes

L’ensemble des conditions suivantes doivent être remplies pour qu'un diplôme décerné dans l'espace UE/AELE soit reconnu en Suisse :

Le requérant possède la nationalité de l'un des pays membres de l'espace UE/AELE (ou son conjoint a la nationalité de l'un des pays membres de l'UE/AELE ou la nationalité suisse).



Le diplôme faisant l’objet de la demande (y compris les éventuelles attestations y afférentes) est conforme aux dispositions de la directive UE concernée ou de la convention AELE.



Le diplôme (y compris les éventuels certificats y afférents) a été délivré par l'autorité mentionnée dans la directive UE concernée ou la convention AELE.



Reconnaissance indirecte des diplômes (« reconnaissance de la reconnaissance »)

Si un Etat contractant reconnaît un diplôme décerné dans un Etat tiers (diplôme décerné hors UE/AELE), la Suisse n’est contrainte ni par l’accord sur la libre circulation des personnes entre l’UE et la Suisse, ni par les directives UE de reconnaître automatiquement ce même diplôme. En se basant sur l’accord de libre circulation, sur les directives UE et sur la jurisprudence de la Cour de justice des Communautés européennes, le Comité directeur des examens fédéraux pour les professions médicales a décidé que la Suisse peut procéder à la « reconnaissance de la reconnaissance » uniquement lorsque le requérant a rempli l’ensemble des conditions suivantes :

le requérant possède la nationalité de l’un des Etat membres de l’UE (ou son conjoint a la nationalité de l’un des pays membres de l’UE/AELE ou la nationalité suisse) ;



il est autorisé à exercer son activité professionnelle sans restriction et bénéficie des mêmes droits dans l’Etat qui a reconnu son diplôme que les personnes y ayant effectué leur formation complète et ayant obtenu leur diplôme conformément à la directive UE concernée ;



il a obtenu un titre postgrade dans l’Etat en question ou justifie d’une expérience professionnelle de la médecine clinique récente (d’au moins trois ans), c.-à-d. achevée au cours des cinq dernières années, en Suisse et/ou dans l’Etat ayant reconnu le diplôme et ;



il dispose de bonnes connaissances d’une des langues officielles de la Suisse.



Reconnaissance de diplômes de Roumanie et de Bulgarie

Votation populaire du 8 février 2009





Suite au résultat positif de la votation populaire du 8 février 2009, l'élargissement à la Roumanie et Bulgarie de l'Accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) entrera en vigueur dès que les instruments de notification auront été déposés.







Cependant, la reconnaissance mutuelle des diplômes et des titres postgrades entre la Suisse et la Bulgarie et Roumanie n'est pas réglée dans le protocole d'élargissement.



Les parties ont prévu de régler la reconnaissance des diplômes et titres postgrades par décision du Comité mixte. La date de la décision du Comité mixte n'est pas encore connue.



Contact spécialisé: MEBEKO-Ausbildung@bag.admin.ch



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future étudiant à l'université de lausanne

Apprendre le français


Ecole de français langue étrangère
Cours de vacances







Ecole de français langue étrangère



L'Ecole de français langue étrangère est rattachée à la Faculté des lettres. Elle offre des cursus complets ou des cours d'appoint portant sur la langue et la culture française et francophone durant les semestres d'automne et de printemps.



Les cursus complets permettent soit:



d'intégrer une discipline de base en français langue étrangère dans un Baccalauréat universitaire ès Lettres de manière à développer des compétences étendues et systématiques en français ainsi que de mener une réflexion approfondie sur cette langue et son enseignement;

de se former uniquement en français langue étrangère en préparant le Diplôme de français langue étrangère.



Site web de l'Ecole:

www.unil.ch/fle













Cours de vacances



Organisés chaque année durant les vacances universitaires d'été et d'hiver, ces cours de langue, littérature et civilisation françaises s'adressent aux étudiants non francophones de différents niveaux: débutants complets (en été seulement), débutants (A1-A2), intermédiaires (B1-B2) et avancés (C1-C2). Aucun prérequis n'est exigé. Les cours de vacances sont particulièrement recommandés aux étudiants non francophones qui souhaitent entreprendre des études à l'UNIL.





Site web des cours de vacances:

www.unil.ch/cvac


Immatriculation au semestre d'Automne 2010


L'immatriculation au semestre d'Automne 2010 est terminée pour les Bachelors et les Masters depuis le 30 avril 2010.

Plus d'informations sur les délais pour les étudiants en bachelor de l'EPFL désirant se transférer à l'UNIL (exception: médecine et sciences du sport) http://www.unil.ch/webdav/site/immat/shared/import/Forms/dir3_2_taxes_delais.pdf

Directives en matière de conditions d'immatriculation




Généralités

En application de la Loi sur l'Université de Lausanne et de son Règlement d'application, la Direction adopte les directives suivantes en matière de conditions d'immatriculation. Elles ne sont valables que pour l'année académique 2010-2011, et peuvent être modifiées en tout temps.

Elles concernent, pour l'essentiel, l'admission en programme de 1er et 2ème cursus (bachelor et master), ainsi qu'en doctorat.



Pour les renseignements portant sur les programmes de formation approfondie, veuillez vous référer à la page de ce site les concernant.



La description des programmes proposés dans le cadre de la formation continue est disponible sur le site de la Fondation pour la formation continue lausannoise universitaire.



L'immatriculation est l'autorisation que l'Université donne à un étudiant de s'inscrire dans une faculté, dans le but de suivre les différents cours, séminaires et travaux pratiques nécessaires à l'obtention d'un titre universitaire.







Renseignements

Une page questions/réponses (FAQ) est disponible



Université de Lausanne

Service des immatriculations

et inscriptions

Unicentre

CH-1015 Lausanne

Téléphone : ++41 (0)21 692 2100

Fax : ++41 (0)21 692 2105



Heures de réception:

lundi et jeudi:

10.00 - 13.00



mardi et mercredi:

13.00 - 15.00



vendredi:

fermé













D'autres informations utiles se trouvent sur les sites suivants

Bienvenue à l'Université de Lausanne



La liste et le descriptif de tous les programmes proposés par l'UNIL



La liste des facultés et écoles de l'Université de Lausanne



La Conférence des Recteurs des Universités suisses

(délais et conditions d'immatriculation, taxes, etc. en vigueur dans les universités suisses)












CHU lausanne et offre de postes pour les médecins el infermiers

Le CHUV constitue un centre hospitalier universitaire d’envergure européenne. Il fait partie des cinq hôpitaux universitaires suisses, avec Bâle, Berne, Genève et Zurich. Trois missions: de soins, de formation et de recherche – leur sont confiées dans le cadre du service public.




Avec plus de 8'000 collaborateurs, le CHUV constitue la plus grande entreprise du canton de Vaud en termes d’emploi. Ces collaboratrices (plus de deux tiers de femmes) et ces collaborateurs représentent:



- une grande richesse de formations et de métiers (plus de 130 professions différentes au sein de l’établissement),



- et une extrême diversité culturelle à l’image des 92 nationalités qui s’y côtoient.



Une interaction très étroite existe entre ces différentes compétences professionnelles qui servent toutes en définitive le même objectif: le bon déroulement de la prise en charge des patients.





Pour une candidature :





Adresse de postulation Renseignements

- en soins infirmiers (emploi + pré-stage + stage propédeutique) Soins infirmiers du CHUV

Mont-paisible 16 – 1011 Lausanne Soins.infirmiers@hospvd.ch

- pour un stage durant les études de médecine, sauf stage propédeutique Secrétariat de l’école de médecine

Rue du Bugnon 21 – 1011 Lausanne Medecineenseignement@unil.ch

- pour un stage ou job d’étudiant Procédure et coordonnées pour une postulation drh.stages@chuv.ch

- pour un apprentissage Voir les descriptifs des apprentissages drh.formationcontinue@chuv.ch

- pour une formation spécialisée en soins Service de la formation continue

Mont-paisible 16 – 1011 Lausanne dso.formationcontinue@chuv.ch


Médecins



Poste Date d'émission

Poste PGE010 - Un-e chef-fe de clinique pour l'Unité d'accueil, d'observation et de crise (AOC), Service de Psychiatrie Générale (PGE), Département de Psychiatrie 30.07.2010

Poste SPN001 - Chef-fe de service, Secteur Psychiatrique du Nord Vaudois, Département de psychiatrie du CHUV (DP-CHUV) et Université de Lausanne (UNIL) 01.06.2010

Poste PMU377 – Médecin-dentiste Chef-fe de clinique – orientation soins conservateurs et prothèses esthétique 03.05.2010

Poste DCILM1196 - Médecins assistants au Service des urgences 28.04.2010

Poste CHT01 - Médecin assistant-e pour le Service de Chirurgie Thoracique et Vasculaire 31.03.2010

Poste BOREALES003 - Médecin assistant-e pour l'Unité de consultation ambulatoire Les Boréales, Département de Psychiatrie du CHUV 01.03.2010

Poste SUPEA022 - Médecins assistants-es pour l’Unité d’Hospitalisation Psychiatrique pour Adolescents (UHPA) du Service Universitaire de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent (SUPEA) 07.12.2009

Poste CE001 - Chef-fe de clinique pour le Centre d'expertises (CE) du Département de psychiatrie 14.09.2009

ASMAV - annonces 22.11.2008

Poste SPL01 - Médecin assistant-e pour le service de soins palliatifs (60%) 05.02.2008




Soins infirmiers




Poste Date d'émission

Poste CN1267 - Data Manager pour le projet «Traumaregistre CHUV», Service d’Anesthésiologie 02.08.2010

Poste SMPP006 – Un-e Infirmier-ère pour la Prison de la Tuilière, Service de Médecine et Psychiatrie Pénitentiaires (SMPP), Département de Psychiatrie 02.08.2010

Poste SUPAA013 - infirmier-ère à l’Hôpital de Psychiatrie de l’Age Avancé, Service Universitaire de Psychiatrie de l’Age Avancé, Département de Psychiatrie 30.07.2010

Poste DNC1242 – Infirmier-ère Chef-fe d’Unité de Soins (ICUS) pour les soins continus du Service de Neurochirurgie, Département des Neurosciences Cliniques 05.07.2010

Poste DCILM1193 - Infirmier-ière Chef-fe de Service du Bloc opératoire du CHUV 28.06.2010

Poste SUPAA-Pool-PERM3 - Infirmier-ière pour le pool de remplacement (jour et nuit) à l'Hôpital de Psychiatrie de l'âge avancé (HPAA), Servicec universitaire de psychiatrie de l'âge avancé, Départe 19.04.2010

Poste DCILM50 - Infirmier-ère diplômée pour les soins intensifs adultes 28.06.2010

Poste DCILM51 - Infirmier-ère certifié-e spécialisé-e dans le domaine opératoire ou Technicien-ne en salle d'opération 28.06.2010

Poste DMCP48 - Infirmier-ère instrumentiste ou Technicien-ne de salle d'opération pour le Bloc opératoire de l'Hôpital de l'Enfance 26.01.2010

Poste PGE-PERM2 - Infirmier-ère pour le Service de psychiatrie générale, Département de psychiatrie 09.07.2009

Poste DSO78 - Pour les soins intensifs médico-chirurgicaux de pédiatrie : Infirmiers-ères certifiés-es en soins intensifs et réanimation, Infirmiers-ères SIAMU (Soins Intensifs Aide Médicale Urgente) o 26.05.2008

Poste PGE-PERM - Infirmier-ère pour le Service de Psychiatrie Générale, Département de psychiatrie 22.08.2008










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Dentiste hors Union Européenne

Exercer en Suisse

La reconnaissance des diplômes : Selon la législation suisse, un diplôme étranger ne peut être reconnu que si un traité sur la reconnaissance réciproque des diplômes a été conclu avec l'Etat concerné. Un tel accord n’existe qu’avec les 25 Etats membres de l'UE d’après les accords bilatéraux du 8 octobre 1999 entre la Suisse et l’UE concernant la reconnaissance des diplômes et des titres postgrades des professions médicales sont entrés en vigueur le 1er juin 2002.

L’ensemble des conditions suivantes doit être remplies pour qu'un diplôme décerné dans l'espace UE soit reconnu en Suisse :



Le requérant possède la nationalité de l'un des pays membres de l'espace UE

Le diplôme faisant l’objet de la demande est conforme aux dispositions de la directive UE concernée

Le diplôme a été délivré par l'autorité mentionnée dans la directive UE concernée

En suisse les études de médecine dentaire durent cinq ans et s'achèvent par l'obtention du diplôme fédéral de médecin-dentiste qui donne droit à l'exercice de la médecine dentaire à titre indépendant sur tout le territoire.

Les diplômes de praticien de l'art dentaire visés par la Directive européenne 78/686/CEE du 25 juillet 1978 sont assimilés au diplôme fédéral de médecin-dentiste. Il faut toutefois qu'un tel diplôme soit reconnu formellement par le Comité directeur (CD) des examens fédéraux pour les professions médicales.

Après avoir acquis un diplôme fédéral de médecin-dentiste ou un diplôme de médecin-dentiste reconnu par le CD commence la phase de formation postgrade qui a pour but d'acquérir un titre postgrade fédéral visé par l'Ordonnance concernant la LEPM ou de créer les conditions nécessaires à l'admission à pratiquer à la charge de l'assurance maladie.. La durée de la formation postgrade est de trois à quatre ans.

Tout détenteur d'un diplôme de médecin-dentiste est astreint à une formation continue permanente.

Seuls les détenteurs d'un diplôme de médecin-dentiste fédéral ou ou d'un diplôme étranger reconnu par le Comité directeur peuvent désormais être autorisés par les cantons à exercer une activité indépendante.



Le Québec

Juridiquement il n’existe pas d’équivalence entre les diplômes québécois et les diplômes français.

Cependant, l’accord cadre franco-québécois sur la reconnaissance des diplômes et la validation des études signé le 20 février 1996 précise, dans son article 2, que pour les établissements signataires :

Le baccalauréat français et le diplôme d’études collégiales québécois (DEC) sont reconnus réciproquement comme donnant accès au 1er cycle d’études supérieures au Québec et en France.

Au Québec, la profession de dentiste est une profession d'exercice exclusif. Cela signifie que toute personne doit obligatoirement détenir un permis de l'Ordre des dentistes du Québec (ODQ) et être inscrit au tableau de l'Ordre pour exercer la profession. L'ODQ est un ordre professionnel qui régit l'exercice de la profession au Québec et dont la principale fonction est d'assurer la protection du public.

Les diplômés hors Québec qui désirent exercer la profession de dentiste au Québec doivent :



Obtenir une reconnaissance d'équivalence de diplôme et de formation.

Obtenir un permis d'exercice de l'ODQ.

Posséder une connaissance appropriée de la langue française pour exercer la profession.

L'ODQ travaille en collaboration avec le Bureau national d’examen dentaire (BNED) pour établir les critères de qualification, notamment en ce qui a trait aux procédures d'examen menant à la délivrance d'un certificat aux dentistes et aux spécialistes.

Une fois le certificat obtenu, le diplômé hors Québec qui désire obtenir un permis pour exercer au Québec doit franchir les étapes suivantes :



Remplir le Formulaire de demande d'équivalence de diplôme et de formation

Remplir le formulaire Demande d'obtention d'un permis d'exercice de la médecine dentaire au Québec

Le délai requis pour franchir toutes les étapes, obtenir le permis de l'ODQ et être inscrit au tableau est de trois à six mois.



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Médecine - Internat en médecine à titres européen ou étranger

Internat en médecine à titre étranger :




Arrêté du 8 février 2010 portant ouverture du concours d'internat en médecine à titre étranger pour l'année universitaire 2010-2011

Arrêté du 12 février 2010 fixant le nombre de places offertes au concours d'internat en médecine à titre étranger



Arrêté du 27 juillet 2009 modifiant l'arrêté du 19 juillet 2001 portant organisation du concours d'internat en médecine à titre étranger.



Internat en médecine à titre européen :



Internat en médecine européen (DES européen ouvert aux médecins français (3 années d'exercice de la médecine), andorrans et ressortissants d'un état membre de l'union européenne)



Arrêté du 8 février 2010 portant ouverture du concours spécial d'internat en médecine à titre européen pour les médecins français et les ressortissants des Etats membres de l'Union européenne au titre de l'année universitaire 2010-2011



Arrêté du 12 février 2010 fixant la répartition des postes offerts au concours spécial d'internat de médecine à titre européen pour les médecins français et les ressortissants des Etats membres de l'Union européenne



Arrêté du 27 juillet 2009 relatif à l'organisation des épreuves classantes nationales donnant accès au troisième cycle des études médicales, du concours spécial d'internat en médecine à titre européen et du concours spécial d'internat en médecine du travail.



Les pays de l'Espace économique européen (EEE) :



- Etats membres de l'Union européenne

Islande, Liechtenstein, Norvège.

La Suisse applique les règlements européens en matière de sécurité sociale depuis le 1er juin 2002.



Conditions dans lesquelles sont appréciées les équivalences :



équivalences des titres ou diplômes présentés par les étudiants européens



Diplôme d’Etat français de Docteur en Médecine :



Tous les candidats étrangers, qu'ils soient titulaires d'un diplôme de médecin dans leur pays d'origine, en cours d'études médicales dans leur pays d'origine ou encore titulaires d'un diplôme étranger de fin d'études secondaires, doivent obligatoirement passer le concours de fin de 1ère année des études médicales ( PCEM1) et être classés en "rang utile" à ce concours.

Pour cela, ils doivent retirer un dossier de "demande d'admission préalable à l'inscription" auprès du Consulat ou de l'Ambassade du pays de résidence dès le mois de décembre précédant l'année universitaire d'inscription et le remettre, dûment complété, aux services culturels des Ambassades de France avant le 31 janvier de l’année de l’inscription. http://www.education.gouv.fr

Les médecins ou étudiants étrangers résidant déjà en France, titulaires d’un permis de séjour d'une durée de validité d’un an minimum, doivent retirer le dossier de demande d’admission préalable à l’inscription en 1ère année auprès de l'Université choisie.

Ne sont pas concernés par cette procédure :

les français titulaires d'un diplôme de fin d’études secondaires étranger ou d’un doctorat en médecine étranger

les titulaires d’un diplôme européen de fin d’études secondaires ou d’un doctorat en médecine européen

En cas de réussite au concours de PCEM 1, les titulaires d’un doctorat en médecine étranger ou les étudiants ayant commencé un cursus médical à l’étranger, adressent une demande d’équivalence du niveau d’études effectuées dans leur pays d’origine au Ministère de l'Education Nationale. A l'issue du cursus, ils obtiendront le Diplôme d'Etat français de Docteur en Médecine.



Informations complémentaires :



Consulter les conditions de l'exercice de la médecine en France : http://www.conseil-national.medecin.fr/ puis cliquer sur "Exercice de la médecine".





Accès à l'enseignement supérieur pour les étudiants étrangers : http://www.education.gouv.fr/pid266/Venir%20étudier%20en%20France.html







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